1. Les soft skills : un capital qui vous est propre
A l’inverse des compétences techniques (hard skills) qui sont corrélées à un domaine d’activité, à une technologie ou à un métier, les soft skills sont des compétences transversales. Elles ne sont pas liées à votre poste ou à l’organisation pour laquelle vous travaillez. Elles sont votre propriété. Vous les transportez partout avec vous. Donc développer vos soft skills, c’est investir pour faire grandir un capital qui vous est propre.
2. Les soft skills : des « plus » pour optimiser vos opportunités
Se faire recruter
Aujourd’hui, 52% des DRH accordent autant d’importance, voire davantage, aux soft skills qu’aux hard skills*. « À diplôme identique, elles permettent au recruteur d’identifier la singularité d’un profil et les compétences interpersonnelles qui vont fluidifier son relationnel, d’évaluer si le candidat va répondre aux attentes, s’épanouir, s’adapter au quotidien et aux imprévus » expliquent Julien Bouret et Jérôme Hoarau, co-auteurs de Le Réflexe Soft Skills**.
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Progresser dans son entreprise
Les soft skills permettent de s’intégrer rapidement à une équipe, d’être rapidement opérationnel et performant. Les soft skills – comme la motivation, la curiosité, la capacité à gérer son temps – sont aussi des facteurs de soutien au développement des hard skills. De plus, à qui offre-t-on les meilleures opportunités d’évolution de carrière ? Aux meilleurs experts ? Aux meilleurs analystes ? Aux meilleurs développeurs ? Ou à ceux qui, ayant déjà de solides compétences techniques, ont aussi cette capacité à se rendre agréables, à résoudre des problèmes, à prendre des initiatives et qui ont le sens du collectif ?
Se rendre indispensable
Autre point important : les tâches dites « techniques » sont aujourd’hui de plus en plus souvent assurées par des systèmes automatisés et des logiciels, dotés de capacités de calculs et d’analyse fines mais dépourvus – pour le moment en tous cas – de soft skills. La meilleure manière pour un salarié de préserver son emploi consiste à développer ses qualités personnelles qui transforment un salarié lambda en un collaborateur indispensables.
3. Les soft skills : les meilleurs atouts des leaders
Mener son équipe au succès
Les soft skills sont « contagieuses » : l’esprit d’équipe, l’audace, la curiosité, la gestion du stress impulsent un état d’esprit positif dans une équipe par effet domino. Cette façon positive d’aborder les projets est bénéfique à tous et est relayés par les différents membres d’un groupe.
Inspirer confiance
Selon Simon Sinek, qui a travaillé en collaboration avec la US Navy, deux critères sont pris en compte lors du recrutement d’un membre des forces spéciales des Navy Seals : la performance et la confiance. Bien sûr, la combinaison idéale consiste à intégrer dans l’équipe des profils à la fois hautement performants et en qui on peut faire confiance à 100%. Mais si des concessions doivent être faites, elles le sont systématiquement dans la sphère de la performance, jamais dans celle de la confiance, qui est définitivement le critère prévalent. Si la performance peut être mesurée par des indicateurs (chiffres d’affaires, parts de marchés, croissance), la confiance relève des soft skills. Elle est le ciment de la coopération, de l’intelligence collective et permet d’atteindre in fine, un niveau de performance supérieur à celui que pourrait atteindre individuellement le meilleur des performeurs.
Voir la vidéo de Simon Sinek PEFROMANCE VS. TRUST
Faire face au changement
Faire preuve d’adaptabilité repose sur plusieurs soft skills :
- Tout d’abord, la connaissance de soi. Être au clair avec ses valeurs, ses besoins, ses modes de fonctionnement et ses compétences permettent de se situer face à un changement inattendu dans une perspective de sens,
- Ensuite, la capacité à apprendre, l’esprit d’entreprendre, la créativité, l’audace, la vision sont autant de clefs pour identifier des solutions et mettre en place de nouvelles actions répondant à un contexte en pleine évolution,
- Enfin, fédérer les personnes de l’équipe autour de nouveaux modes de fonctionnement, accueillir leurs émotions face au changement sont possibles grâce aux compétences personnelles que sont l’empathie et l’aptitude à communiquer.
4. Les soft skills : des clés pour accroitre son bien-être
Au-delà d’être efficace et performant au travail, les soft skills permettent aussi d’être plus heureux ! La gestion du temps, la gestion du stress et la capacité à s’organiser sont des qualités favorables pour trouver un équilibre de vie entre sphères personnelles et professionnelles, pour prendre du recul et se focaliser sur l’essentiel. L’intelligence émotionnelle permet de prendre des décisions en tenant compte de ses ressentis pour rester aligner avec ses valeurs, ce qui fait sens pour soi. Les soft skills sont donc sources de bien-être et d’harmonie, avec soi et son entourage.
Et vous ? Quelles sont vos soft skills ? Comment s’illustrent-elles dans vos challenges professionnels ? Pour en savoir plus et développer vos compétences comportementales et émotionnelles, contactez-nous.
*Enquête réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half en avril 2016 auprès de 200 Directeurs des Ressources Humaines en France
**Le Réflexe Soft Skills : Les compétences des leaders de demain – Fabrice Mauléon, Jerôme Hoarau, Julien Bouret – Collection Stratégies et management, Dunod, janvier 2014
A-L. Mougenot, coach professionnelle – COVALEX, le coaching des profils scientifiques